ceta1-300x300Patrick Fafard
Patrick Leblond

École supérieure d’affaires publiques et internationales
Université d’Ottawa

 

Depuis 2009, le Canada négocie un accord économique et commercial avec l’Union européenne (UE). Cet accord est dit global parce qu’il touche non seulement les barrières tarifaires, mais également les barrières non tarifaires comme les différentes normes et réglementations régissant la production et la nature (forme, contenu, qualité, etc.) des biens et services offerts au Canada et en Europe.

En fait, l’Accord économique et commercial global (AECG) se veut un accord de libre-échange de « deuxième génération » parce qu’il vise principalement à réduire, sinon éliminer, les barrières au commerce et à l’investissement que nous pourrions qualifier d’indirectes (pour leur part, les tarifs et quotas sont des barrières de nature directe). S’il est conclu, l’AECG serait la première entente du genre entre des pays riches et servirait fort probablement de modèle à l’échelle internationale. Cependant, l’AECG représente aussi des défis importants pour le fédéralisme canadien.

Commentaires