bulletin_10_2015Patrick Leblond (Université d’Ottawa)
André Lecours (Université d’Ottawa)
Gregory P. Marchildon (University of Toronto)
Éric Montpetit (Université de Montréal)
Martin Papillon (Université de Montréal)
Jennifer Wallner (Université d’Ottawa)

 

Le fédéralisme est presque totalement absent de la campagne électorale fédérale en cours. Pourtant, la gestion de la fédération canadienne est un sujet essentiel et lourd de conséquences pour les Canadiens. Voici, selon nous, les six tâches principales qui attendent le futur premier ministre au sujet du fédéralisme. 

En premier lieu, le futur premier ministre du Canada devrait entreprendre une révision de fond en comble des institutions qui favorisent les relations entre nos représentants et fonctionnaires fédéraux, provinciaux et territoriaux. Ignorées ou abandonnées depuis plus d’une décennie, les rencontres en personne qui rassemblent des représentants de tous les gouvernements du Canada, appuyées par un personnel permanent efficace, ont désespérément besoin d’un nouvel essor. Lorsqu’elles se déroulent bien, ces rencontres donnent du dynamisme à la fédération et permettent la mise en commun de nos forces collectives tout en protégeant simultanément l’indépendance des ordres de gouvernement qui, ensemble, constituent la fédération canadienne.

Les provinces et territoires ont déjà donné le coup d’envoi avec le Conseil de la fédération. Il est désormais temps que le gouvernement fédéral travaille en partenariat avec les autres ordres de gouvernement et que tous participent ensemble à la mise sur pied d’institutions intergouvernementales qui pourraient transformer et renforcer la fédération canadienne.

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