Dans l’univers des fédérations démocratiques, le Sénat canadien détonne à plus d’un titre. Ses membres ne sont pas élus, mais nommés par l’exécutif fédéral. De plus, un sénateur conserve son siège jusqu’à l’âge de 75 ans.

Depuis 2009, le Canada négocie un accord économique et commercial avec l’Union européenne (UE). Cet accord est dit global parce qu’il touche non seulement les barrières tarifaires, mais également les barrières non tarifaires.

Depuis l’élection fédérale du 2 mai 2011, on parle beaucoup d’une fusion entre le Nouveau Parti démocratique et le Parti libéral du Canada.

L’opération appelée assez improprement « rapatriement de la constitution » consistait en l’adoption d’une procédure de révision constitutionnelle, puisqu’une telle procédure n’avait pas été adoptée en 1931 quand le Canada est devenu indépendant.

La question de l’unité politique des fédérations multinationales se pose dans un contexte où l’accommodement des groupes ethnoculturels minoritaires ou historiquement désavantagés est considéré comme étant non seulement une norme morale, mais comme un moindre mal stratégique.

Depuis les élections fédérales du 2 mai, on entend et on lit toutes sortes d’explications pour rendre compte du vote québécois. Malheureusement, ces explications ne sont pas convaincantes…